Le dernier album de Gravenhurst date de 2007 (le très bon « The Western Lands »). Ça ne fait que 5 ans et pourtant j’ai l’impression que c’était il y a une éternité. Cependant les chansons de Nick Talbot n’ont jamais cessé de m’accompagner (ni même les souvenirs de concert d’ailleurs).
Ce que j’aime chez Gravenhurst (outre son magnifique songwriting), c’est sa capacité à fusionner dans un projet ultra-cohérent des influences qui d’habitudes se toisent du regard. Il y’aura eu sa folk très froide, presque stridente, puis l’influence shoegaze de Ride & co, et enfin l’attrait pour le post rock et les instrumentaux en forme de montagnes russes émotionnelles. Mais à chaque fois ces briques se seront imbriquées avec finesse l’une dans l’autre.
Aujourd’hui sort « The Ghost In Daylight » et, autant vous dire que je suis plutôt impatient de me plonger dedans. D’autant plus que le premier titre (sans rien révolutionner) avait mis l’eau à la bouche.