Suite et fin du parcours recommandé aux Trans Musicales de Rennes par Fred de indiemusic.fr ! Et pour continuer cette chouette collaboration, nous lui avons proposé de tester sa sélection avec nous en direct à Rennes les 3, 4 et 5 décembre. À suivre donc !
Après avoir passé en revue nos coups de cœurs parmi la programmation du vendredi à la 37e édition des Rencontres Trans Musicales de Rennes, on fait le point sur ce que nous réservent les journées du samedi et du dimanche !
SAMEDI 5 DÉCEMBRE
BINKBEATS
Pourquoi aller le voir ?
Multi-instrumentiste brillant, à l’instar du Portugais Noiserv, le Néerlandais Frank Wienk, alias Binkbeats, coordonne avec passion et talent, tel un génie sensible doté de nombreux bras, sa collection quasi infinie d’instruments de toutes sortes : claviers, samplers, platines, cordes ou encore cuivre. Résultat : un electronica en perpétuelle évolution, ludique et éperdument vibratoire et poétique. Amoureux d’expérimentations sonores vivantes, ne manquez pas ce beau rendez-vous !
Où et quand ?
Aux Champs Libres, à 15h30 (également au Parc Expo – Hall 9, vendredi 4 décembre à 22h00)
LENPARROT
Pourquoi aller le voir ?
À côté de ses deux excellentes formations dans laquelle il opère avec talent – aux claviers et aux chœurs au sein de Pegase et au chant lead au sein de Rhum for Pauline -, Romain Lallement préparait en solo et en secret sa reconversion personnelle. Il nous présente Lenparrot, projet pop intimiste nourri aux synthés modulaires et par une mélancolie spontanée et sincère. Tantôt fragile, tantôt sublime, la musique du Nantais nous fait les yeux doux, jusqu’à se rendre, sinon désirable, déjà indispensable.
Où et quand ?
À l’Étage, à 17h10
RUBEN
Pourquoi aller les voir ?
Collaboration inattendue entre le romantique Florian Mona et le fougueux Yann Chéhu (Success), le duo 100% rennais Ruben propose une pop électronique bricolée et audacieuse, qui ne finit pas de se dévoiler et de se réinventer pour mieux nous surprendre. Pleine d’astuce et d’assurance, psychique sans être perchée, la musique de Ruben devient, au fil des écoutes, aussi entêtante qu’évidente.
Où et quand ?
À l’Étage, à 18h20
LA MVERTE
Pourquoi aller le voir ?
Conspirateur d’une pop électronique noire et cérébrale, Alexandre Berly, alias La Mverte, est un tueur impitoyable, assenant ses kicks assassins sur un parterre de notes givrées prêtes à nous glacer le sang.
En deux ans, l’ex-complice au clavier du surdoué Yan Wagner a pris du galon, et s’impose sans relâche comme l’une des plus brillantes figures d’une renaissance électronique sombre et abyssale, parée pour enflammer de ses sonorités incendiaires les salles les plus éteintes.
Où et quand ?
À l’Étage, à 19h30
FRANÇOIS IER
Pourquoi aller le voir ?
Le Toulousain François Giesberger est François Ier. Le producteur décompose une deep house à l’ivresse mélodique, lumineuse et aérienne, qui fournit la sensation d’errer comme un poisson dans l’eau. Avec ses mélodies ouatées, en symbiose avec les éléments, la jeune tête couronnée d’un ambient à la douceur atmosphérique nous offre les monts et merveilles d’une musique destinée à régner au royaume des astres.
Où et quand ?
Au Parc Expo – Hall 9, à 21h45
IMARHAN
Pourquoi aller les voir ?
Changement d’ambiance avec l’assouf, le blues touareg de Imarhan. Avec un nom qui signifie là-bas « Ceux qui nous veulent du bien / Ceux dont je me soucie », l’accueil que nous réservent les six musiciens algériens sera forcément chaleureux et bienveillant. Leur groove solaire, chantant et généreux, héritier des grands Tinariwen et dans la lignée de Tamikrest, Terakaft ou encore Bombino, devrait nous donner le sourire. On espère déjà un beau moment de partage en compagnie de cette jeune relève du blues rock psychédélique touareg.
Où et quand ?
Au Parc Expo – Hall 8, à 23h00
DARIUS
Pourquoi aller le voir ?
Jeune prodige de la house, installé à Bordeaux, Terence Meunier porte avec talent son homonyme Darius. Signé sur l’écurie Roche Musique (FKJ, Kartell…), le producteur aquitain distille une musique électronique chimérique et épicurienne qui ne perd en rien sa propension à nous faire danser.
Aussi à l’aise pour composer ses propres tracks que pour remixer ceux des autres (Jessie Ware, The Magician ou encore Jungle), Darius a toutes les cartes en main pour nous faire passer un moment inoubliable.
Où et quand ?
Au Parc Expo – Hall 9, à 23h45
CITY KAY
Pourquoi aller les voir ?
Basé à Rennes, le sextette City Kay, emmené par le toaster anglo-égyptien Jay Ree, offre une vision exigeante, jusqu’au-boutiste et définitivement moderne du reggae, s’ouvrant tantôt au dub, tantôt au trip-hop, pour livrer des compositions conscientes et absolument captivantes sur scène. Déjà l’une des références établies du reggae français, et ça n’est pas rien !
Où et quand ?
Au Parc Expo – Hall 8, à 00h30
DIMANCHE 6 DÉCEMBRE
ELLIOT MOSS
Pourquoi aller le voir ?
Tout juste âgé de 21 ans, le New-Yorkais Elliot Moss combine ses aspirations poétiques à ses inspirations pop grand format, proches du folktronica, cet îlot de douceur où s’unissent le folk et l’electronica, animés de quelques sonorités soul et r’n’b.
Délivrant des mélodies amples et aériennes, nous emportant d’un battement d’ailes par sa douce voix à la candeur angélique, Elliot Moss déploie un charme hypnotique dont on ne sait trop se défaire une fois qu’on y a pris goût.
Où et quand ?
À l’UBU à 21h40