Avec « Baboon Moon » (notre critique ici), Nils Petter Molvær a probablement sorti l’un des plus beaux albums de jazz de 2011. Toujours fondées sur cette trompette avec sourdine qui rappelle le son de Miles Davis, ses chansons sont un lieu de confrontation entre la chaleur des clubs de jazz et la dangerosité de la ville : on a du mal à savoir où l’on se trouve et ces morceaux peuvent plaire au néophyte comme à l’amateur éclairé.
Le batteur Erland Dahlen et le guitariste Stian Westerus se croient dans un groupe de rock et donnent une nouvelle coloration aux shows de Nils Petter Molvær. Ca se passera le 19 janvier au Café de la Danse et ça donne foutrement envie.