Et c’est reparti pour une nouvelle édition du Weekend des Curiosités, festival organisé à Toulouse par nos amis du Bikini et Bleu Citron. Cette année, nous avons demandé aux activistes de l’image Gigs On Live de couvrir pour nous la première soirée du festival où nous présentions I Me Mine, finalistes du Prix RLM, en première partie de Placebo (rien que ça!)
Mercredi 27 mai, le Weekend des Curiosités ouvre le bal de la saison des festivals et pour cette 5ème année, nous nous retrouvons de nouveau sur le port de Ramonville (banlieue toulousaine) qui borde le canal du midi et attenant à la « on-ne-présente-plus » salle du Bikini. Nous attendent cinq jours de festival où vont se mêler concerts gratuits et payants, contest de skate et vide-grenier…
La météo est au beau-fixe, et nous nous donnons rendez-vous à 16:00 sur le site en plein fignolage avant l’ouverture des portes à 19:00. Nous sommes accueillis par l’organisation, simple formalité de remise de badges nous permettant d’accéder à tout (ou presque…) sur l’ensemble du festival.
On nous affecte une loge de production pour pouvoir traiter, décharger, visionner les images, entasser nos affaires avec un petit salon pour pouvoir nous détendre. Et détendue, c’est l’ambiance qui règne au sein de l’équipe du festival même si on a du mal à comprendre pourquoi nous ne trouvons pas la loge de Triggerfinger également prévus à l’affiche ce soir-là. Un mystère qui allait vite être élucidé lorsque l’un d’entre-nous allait découvrir que le groupe venait annoncé 2 heures plus tôt sur les réseaux sociaux qu’ils étaient bloqués à l’aéroport de Bruxelles. Ils seront remplacés au pied levé par les perpignanais Electric Octopus Orchestra.
Repérage rapide des lieux, les bénévoles sont en plein brief, tout à l’air de rouler et I Me Mine, finalistes du Ricard SA Live Music ce qui leur vaut une présence sur le festival, sont en pleine balances. Le rock british résonne déjà fort, le ton est donné. Rapide check avec le groupe, nous les suivrons tout au long de leur journée pour revivre ça en vidéo dans les jours qui arrivent.
S’enchainent Interviews radio et Tv pour I Me Mine, le temps pour nous de nous occuper en préparant un timelapse du remplissage de l’arène ou se passent les concerts. Nous croisons les Electric Octopus Orchestra qui viennent aussi goûter au plaisir de jouer sur une grande scène avant les très attendus Placebo. Leur guitariste Christophe nous explique qu’il était en train de regarder Chicken Run avec sa nièce lorsqu’il reçu l’appel de l’organisation pour débarquer à Toulouse !! Ils balancent à leur tour. Le temps passe. Pas de Placebo en vue pour les balances ? Non, une équipe est là pour ça, leur scénographie est déjà installée depuis la fin de matinée et le groupe « chill » au Bikini.
L’ouverture des portes est proche. Les gars d’ I Me mine assument leur statut et veulent nous démontrer qu’ils n’ont pas volé leur place. Et ça tombe bien puisque le public a répondu présent très tôt dès l’ouvertures des portes…
Sans complexe, ils démarrent, et dès le 2ème morceau les bras sont déjà en l’air ! Le groupe vise juste avec ces riffs de basses musclés et une batterie abrupte. La foule en redemande. Rien de tel pour enflammer le démoniaque bassiste Mad Sam qui finira par chevaucher sa monture et la coucher sur place. Pas besoin de vous faire un dessin, hein…? Un live marqué au fer rouge dans cette 1ère journée de festival.
C’est au tour de l’équipe « B » de rentrer en piste. Electric Octopus Orchestra s’adonne à un rock sauvage mais tellement puissant et juste qu’on en aurait presque oublié Triggerfinger. Ils enflamment le public avec leurs gimmicks (et grimaces!) imparables brûlant un plancher recouvert de distorsion. Une formation qui n’est pas sans rappeler les Black Keys (batterie / Guitare), très énergique et ô combien efficace. Le concert fini, une mini-entracte s’improvise pour laisser le temps aux techniciens de mettre la scène en place aux petits oignons pour messires Placebo.
Dix minutes avant le début du concert, la « bande à Molko » débarque dans les backstages et la tension est palpable dans les loges. Le concert démarre pour un set millimétré d’une heure et demie mêlant anciens et nouveaux morceaux. Le genre de concert où tu te rends compte que le groupe est juste un monument du rock tant la liste des morceaux présents dans notre inconscient collectif est longue !
Le + : La guitare Rainbow de Stefan Olsdal
Le – : Les personnes dans la foule qui ont été traité de « maternelles » par Brian Molko pour s’être mal comportées ??? (Appel à témoin, droit de réponse wanted en commentaires de ce post !!)
Aussitôt fini, aussitôt parti. Et comme Placebo ne nous accordera pas de temps pour un possible shooting, nous déciderons de le faire avec I Me Mine dans une ambulance des secouristes du Weekend des Curiosités. Et toc !
Bon on vous laisse, on a des cartes à décharger, classer et une loge à ranger. Bon festival !