Ca ne commence pas trop mal avec l’intro de « Broken » mais dès que la voix arrive, ça sent le cliché anglais à plein nez, et quand le premier beat à la Fruity Loops résonne, on a la confirmation qu’on va plutôt bien rigoler. Clairement ce qui définit le clone comme ceux cités plus haut, c’est cette capacité à prendre les bonnes idées des bons groupes et à les restituer sans aucune qualité d’écriture, sans génie et surtout sans finesse. Alors ça balance, du synthés année 80 à tout va (« Heartbeat »), des boucles sans saveurs (« Random Firl »), c’est gras à souhait piquant des idées partout où ça peut en piquer en faisant croire à des qualités innées en matière de mélange de style (l’infâme « Whitesnake » mélange entre Offspring et Franz Ferdinand avec une touche de disco à l’allemande).
Ouch ça y est je ne peux pas aller plus loin, je suis déjà écoeuré. Late of the Pier est donc un groupe qui se croit sûrement bourré de talent et capable d’intégrer un nombre d’influences incroyable, persuadé d’avoir su trouver le bon dosage entre electro, rock et grandiloquence… mais qui au fond n’est qu’un clone de plus.
Note : 3/10