La belge Lady Linn n’est en phase ni avec son époque ni avec don pays. Ce qu’elle a dans le sang, c’est une Amérique où les Mad Men s’encanailleraient dans les quartiers chaud et danseraient toute la nuit dans des clubs de jazz.
Lady Linn et ses Magnificent Seven essayent de faire swinguer l’Europe avec « No Goodbye At All », leur premier album. Ils se fichent bien du décalage, ils préfèrent avoir l’air has-been qu’ennuyeux. Alors oui tout se joue sur la carte du rétro : de la musique aux images, de la coupe de cheveux aux fringues. Mais le groupe ne vient pas de nul part ; on ne peut pas les accuser d’avoir pris une posture. Avant de composer leurs propres chansons, ils ont longtemps tourné en reprenant des titres d’Anita O’Day (l’idole de Lady Linn), de Duke Ellington et de Dinah Washington.
Des sourires, une vois suaves et sexy et des siquos qui assurent le taffe… il n’en faut parfois pas tellement plus !
A découvrir ce soir sur la scène du Divan du Monde !