JEF BARBARA, un nouveau chez Tricatel

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Les années passent et le label Tricatel continue de cultiver son goût tout particulier pour les vrais artistes à la marge qui n’ont peur ni du kitsh ni de la chanson française. Bertrand Burgalat, lui, reste cette figure aussi étrange qu’essentielle de la scène française ; rien que pour son travail au près de Houellebecq et de AS Dragon, il restera à jamais l’un des français qui aura vraiment compté.

La dernière signature du label s’appelle Jef Barbara. C’est un garçon complètement décalé que nous n’aurions jamais pu retrouver sur un autre label. Il faut s’imaginer Borat en train de reprendre une chanson de Mylène Farmer, tout en danssant sur une chorégraphie de Flashdance pour entrevoir le résultat. On ne sait jamais où s’arrête la blague et où commence l’art ; on ne sait pas s’il est plutôt George Michael ou à fond dans la démarche arty ; on ne sait pas s’il joue la carte de la provoque ou s’il assume tout. On ne sait pas grand chose et on attend de voir son album « Contamination » qui sortira le 05/03/2012.

 

À propos de l'auteur :
Benjamin

Cofondateur de Playlist Society (revue culturelle et maison d'édition), Benjamin est le responsable éditorial de Société Pernod Ricard France Live Music depuis 2008. En 2015, il a publié "Le renoncement de Howard Devoto", une bio-fiction, à la gloire du fondateur des Buzzcocks et de Magazine, qui retrace la genèse du mouvement punk en Angleterre.

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