Je n’ai plus confiance en Herman Dune depuis qu’André a quitté le groupe pour devenir Stanley Brinks, et pourtant il y a là une histoire familiale qui me pousse toujours à y revenir ; je suis toujours sensible aux histoires de frères qui se séparent.
Et à chaque fois, je réalise que ça valait le coup de ne pas baisser les bras. L’anti-folk est loin mais il y a toujours ce groupe qui sait prendre son temps comme en témoigne ce Tell Me Something I Don’t Know. Bien que racoleuse, cette pop reste légère et fait des merveilles avec trois fois rien, une voix, une guitare, quelques percussions ; et on ne demande rien de plus.