[HIP-HOP] Samedi 28 avril
by Clutch
C’est dans le superbe Jardin Raymond VI que se déroulait samedi 28 avril la deuxième édition du Timelapse Festival. Un événement fièrement propulsé par les Pearl du Bureau des Arts de la Toulouse Business School à l’affiche duquel figurait notamment Fang The Great, le finaliste du prix Société Ricard Live Music. Le soleil n’était pas au rendez-vous mais la pluie non plus. Pas de quoi gâcher l’ambiance bucolique en somme. Quand Fang The Great monte sur scène, accompagné de son DJ, ses fans gagnent les barrières. Artiste originaire d’Evry, âgé d’à peine 21 ans, Fang The Great débute son set par Holy Days, un titre qui met d’emblée les choses au clair. Étonnant de par sa voix lyrique, très « smooth », Fang The Great se montre tout aussi à son aise quand il s’agit de verser dans le flow rap pur et dur. Maître de la scène, qu’il s’approprie par la seule force de son charisme et de sa propension à proposer une musique imprévisible, l’artiste ne se démontera pas quand la technique lui fera défaut, enchaînant de plus belle avec une fougue indéniable une fois le problème réglé, avec des titres puissants, tantôt hip-hop, tantôt trip-hop, à mi-chemin entre une sorte de neo-jazz et un rap américain sous influences parfaitement digérées. Captivant, grâce à une enfilade envoûtante de compositions bientôt rassemblées sur Rise Of The Beast, son premier EP à paraître, Fang The Great évolue avec audace à contre-courant des clichés. C’est d’ailleurs cette singularité qui a notamment donné à son concert au Timelapse Festival toute sa saveur. | GR.
