Signée chez Constellation, Carla Bozulich, au travers de son groupe principal Evangelista, fait office d’anomalie. Impossible de ne pas prêter attention à cette femme fantasque et rebelle. Sur son dernier album « In Animal Tongue », elle fait preuve d’une rage contenue qui s’étale tout au long des titres. On sent qu’elle va craquer, mais elle maintient la pression. Elle fait peur et, en même temps, on a envie de la suivre comme un guide mystique. En ça, elle me rappelle un peu David Tibet, le meneur possédé de Current 93.
On se laisse prendre entre deux feux, entre les orgues et les guitares. C’est un monde à la fois étrange et parfaitement connu. On ne peut définitivement pas louper ça.
Evangelista sera en concert au Café de la Danse avec Barn Owl et Lori Schönberg (Berg Sans Nipple) le 17 novembre.