Tourner avec une équipe de 20 personnes (ou presque) dans une cave parisienne, c’était notre story du jour avec Dani Terreur et son rock en VF très classe. Le # du jour : challenge. Et comme le talent musical était au rendez-vous, on vous invite dans l’antre de Dani.
Pour notre team de warriors habituée à traverser la France plusieurs fois en une journée, un tournage dans Paris à deux embouteillages du bureau, c’est un peu comme des vacances aux Seychelles les pieds en éventail : #easy (enfin à première vue).
Nous avions rendez-vous mercredi dans le Marais avec mister Dani Terreur, gros charmeur qui avait fait parler de lui il y a quelques temps avec son titre Montagne Sacrée, en mode voyage halluciné et chemise de cow-boy. Dani Terreur c’est : un super guitariste, un titre de chanson repris d’un film de Godard (à vous de chercher), un univers visuel bien maîtrisé et beaucoup d’allure. Le voilà qui débarque pour nous accueillir à sa porte rue Necker avec sa veste en jean à la James Dean et l’envie d’en découdre (promis on n’a pas peur).
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Premier défi du jour : faire passer tout notre matériel son et vidéo #futur par un escalier étroit avec une hauteur de plafond avoisinant les 1 mètre 50 (#pastropeasy). On a mal aux cheveux une ou deux fois et puis on prend le tempo. Romain, notre ingé son, est en plein analyse de terrain mais comme il a déjà enregistré des sessions live de malade en haut d’un bunker ou dans un sous-marin, on ne se fait pas trop de soucis pour lui. Pendant ce temps, Pezlo notre couteau suisse et membre d’I Am Un Chien nous explique qu’il possède « l’oreille universelle », mais on n’a pas trop compris ce que c’était.
Jullia notre community manageuse envoie des cœurs à Dani sur Snapchat (Quoi ? Tu ne nous suis pas encore sur Snap ?? Clique ici !) mais il faut vite que l’on s’éloigne du champ de la caméra pour ne pas se faire taper sur les doigts par Rod notre réal’ (parce que ça fait mal). Notre planque : un fond de cave derrière une fausse porte représentant la Vierge Marie (sacré Dani).
Du coup, on est aux premières loges pour assister à la session de notre artiste et de ses deux musiciens (claviers et batterie). Au menu du jour : du gros blues en VF avec forcément un joli solo de guitare mais aussi, plus surprenant, des roulements de batterie empruntés à Phil Collins ! Résultat : tout le monde se met rapidement à bouger la tête et à taper du pied, les vieilles recettes sont les meilleures. Pour faire une belle session dans un périmètre réduit, Rod a ses petites astuces: on le voit soudain se jeter au sol plus vite que son ombre pour se mettre en PLS. Pour Romain il n’y a qu’une explication possible : « Depuis le temps qu’on fait les sessions ensemble, je me dis que ce mec est un sportif de haut niveau, c’est obligé. »
Tout le monde a le riff de guitare en tête et on tape la discute avec la petite troupe. Le batteur de Dani se révèle être de la même bande que nos finalistes 2016 Haje (#lemondeestpetit) et on apprend que son claviériste a failli rater la session à cause d’une batterie de voiture capricieuse (paye ton stress!). Dani himself y va aussi de ses petites confidences. On découvre que son premier boys band a fait faillite, qu’il aurait pu faire pilote d’avion et qu’il aime beaucoup l’ail (attention les filles). Enfin, après une petite après-midi passée en compagnie de sa musique on se dit que c’est clair, il a un truc ce Dani Terreur.
Il est 13h59, le point "contre ut" est atteint par @____rod dans une conversation avec @Daniterreur #entenduentournage
— Société Pernod Ricard France Live Music (@PRLiveMusic) January 4, 2017
C’est l’heure de rentrer à travers Saint Paul sous la pluie. Au détour d’une ruelle, Rod lâche : « C’est pour ça que c’est magique Paris des fois ». Si même notre réal’ exilé à Saint-Malo se met à être admiratif devant le paysage parisien, c’est que notre artiste du jour était décidément charmeur…
Crédit photos : Rod Maurice