Finalistes du Prix Ricard S.A Live Music 2016, June & The Jones publie ce mois-ci, Starters, son très attendu premier EP.
Starters s’ouvre sur « Before The Moonrise » et l’on retrouve tout de suite ce qui fait la force de June And The Jones : cette complémentarité entre la voix et les instruments, où chacun laisse la place à l’autre de s’exprimer. Les claviers, retro à souhait, répondent à des ritournelles qui haranguent l’auditeur, pour un résultat très réussi qui affirme que le groupe ne compte pas se reposer sur ses lauriers (le clip est visible ci-dessous).
Plus classique, « Wild », et ses claquements de doigts qui laissent rapidement la place au kick, n’en est pas moins enthousiasmante. C’est parfaitement radiophonique, mais avec de la cohésion et des partis pris.
Sur « Many Times » apparait un sens certain des ponts et des intermèdes au sein même des chansons. June And The Jones sait créer des espaces inattendus dans ses structures. Cela génère des respirations et sert souvent de tremplin à la mélodie principale, qui revient ainsi encore plus forte en fin de morceau.
« The Color Of The Wheat Fields » boucle la boucle en faisant la synthèse de tout ce que contient l’EP : de la pop pas si innocente que ça, qui sait désarçonner l’auditeur par une succession de choix bénins – un effet de clavier ici, une coupure pianistique là, le chant qui se positionne soudainement à l’arrière-plan – qui au final dessinent une vraie personnalité.
La session que nous avions tournée avec le groupe pour « Wild » à l’occasion du Prix :
Plus d’infos sur June & The Jones sur leur site. L’intégralité de l’EP est en écoute sur toutes les plateformes.
