Rétrospectivement et en particulier en écoutant aujourd’hui ce Blue Blood, je ne me souviens plus tellement pourquoi j’avais tant été déçu par Total Life Forever, le deuxième album des anglais de Foals. Peut-être était-ce du à cette impression (toujours présente mais moins handicapante) que le groupe jouait au ralenti comme s’il cherchait à décliner en musique le concept de slowmotion.
Au contraire le clip de Blue Blood souligne que le groupe a souhaité s’orienter vers des sphères plus émotionnelles sans pour autant renier son énergie. Dans ce « spectacle de fin d’année », les membres de Foals (ceux de l’époque d’Antidotes) laissent leur place à une version juvénile et mono personne d’eux même.
Et on en arrive alors même à se dodeliner sur le jeu de basse de Walter Gervers…