L’heure des décorations de Noël et de la deuxième visite annuelle à Rennes a sonné. Sous les guirlandes de la rue Sainte-Anne, nous nous baladons entre le Dejazey et le 1988 Live Club lors de la soirée inaugurale des Bars en Trans.
Pendant quatre jours, du 6 au 9 décembre 2018, les bars de Rennes (et une chapelle) se sont transformés en café-concerts pour accueillir une programmation découverte. Le plus chouette rendez-vous de l’année, c’était bien ici.
© Sarah Bastin
En raison d’un passage éclair, pas de courses après le temps sur les pavés rennais pour voir un petit bout de chaque groupe. Cette année, deux talents à ne pas manquer : O. et Agape.
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Dans un club coincé entre un HLM et un centre commercial, Olivier Marguerit prend la lumière. Après la « Un Torrent La Boue », O. présente la suite de son projet solo. De la pop, de la chanson française, du rock et une proposition délicate dans la scénographie. Seul regret ? Un set programmé bien trop tôt pour un talent intense. Heureusement, la sortie de l’album « A Terre » (début 2019 – label Vietnam) viendra nous rappeler aux bons souvenirs de ce concert poétique, un début de soirée d’hiver.
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Après avoir écouté le début de set de Camp Claude, nous retraversons rapidement tout le centre-ville pour notre rendez-vous avec Agape et Fang the Great au Dejazey. Deux finalistes du prix se produisent dans le bar à la devanture bleue avec Arthur Ely. Un étroit couloir débouche sur une pièce un peu défoncée avec la porte des toilettes donnant sur la scène et une caisse en plastique pour poser les enceintes.
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Il ne faut pas se fier aux apparences, les soirées sont chaudes et humides au Dejazey. Agape se charge de poser l’ambiance groove et sensuelle pendant 40 minutes devant un public de plus en plus important. En français dans le texte, le trio chante pour les sensibles, les amoureux, « les coeurs agités » et ceux qui aiment se dandiner un jeudi soir.
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