Des batteries synthétiques, des boucles électroniques contagieuses, un son dense et électrifié, le tout recouvert d’une sauce technoïde en provenance de chez Kraftwerk et de chez Human League ; et derrière un seul homme : Brian Carney, claviériste passé par Poisoned Electrick Head, et ex chanteur de Ufo goes Ufa.
Un peu electro clash et gentiment rebelle, Android 80 essaye surtout d’occuper la place laissée vacante par LCD Soundsystem ! Que son amour pour la synth-pop ne nous trompe pas, il y a ici des mélodies sur lesquelles un bon nombre de rockers aurait envie de se défouler.
On ne s’étonne pas alors de voir Brian Carney poser avec une boule facette ou encore produire des titres intitulés « David Bowie has a discotheque » en forme de contraposé à un « Daft Punk is playing at my house ».