A ce moment là, on sait déjà que ce huitième album ne décevra pas et que bien au contraire il marquera 2009 avec classe et aisance.
Un des sons de « Tenuousness » me rappelle étrangement Cibo Mato et son « Sugar Water ». « Not a Robot, But a Ghost » titille des sonorités electro avec un succès mitigé mais laisse la voix du chanteur sauver la mise comme à son habitude de manière à déboucher sur une deuxième partie passionnante. « Anonanimal » opte lui aussi pour l’intro à cordes. On croit alors ressentir une baisse de régime dans la composition des titres puis à chaque fois au milieu du morceau, il y a cette coupure qui intervient et ces titres qui se redéploient. « Natural Disaster » est une chanson plus classique mais non moins efficace. Enfin « The privateers » avec sa batterie rythmée est peut être l’un des titres les plus radiophoniques de l’opus
Malgré certains arrangements qui déçoivent un peu de par leur nuisance à la fluidité de l’ensemble, « Noble Beast » reste néanmoins un très bel album de pop folk qui prouve combien la discographie d’Andrew Bird semble bien partie pour maintenir le cap en terme de qualité.
Note : 8/10